Voici un article un peu étonnant sur The Conversation France :
Comment la « 7ᵉ Compagnie » a inspiré le management bienveillant
J'y ai relevé quelques extraits intéressants :
« Mais si l’objectif partagé, le sens collectif est évidemment central, quel
que soit le style de gouvernance d’ailleurs, le management bienveillant y
ajoute un facteur individuel : le sens individuel, personnel voire intime.
C’est accepter que cette dimension, aussi compliquée à mettre en place
soit-elle, est indispensable pour atteindre l’ambition d’une performance de
haut niveau, avec un engagement de chacun vrai et réel.
Chacun doit donc « s’y retrouver » individuellement dans la mesure où la
bienveillance s’entend aussi pour soi-même. En quoi le projet de la 7e
compagnie ou du Chef Chaudard fait sens pour moi, Tassin, pour moi
Pithivier ? Ce double sens, collectif et individuel, qui permettra à l’équipe
de « rester groupir… ». »
« Chacun est libre de s’exprimer, de donner son avis et notamment en
direction de son chef : « si vous devez faire pareil avec les t’nailles et la
grosse clé anglaise, faudrait mieux… plonger, chef », « mais chef, c’est vous
qui êtes tombé tout seul chef ».
Encore une parfaite illustration d’une culture managériale bienveillante
qui confirme qu’être « gentil » avec les autres et avec soi même, c’est aussi
dire les choses, communiquer vraiment, sans peur des représailles… »
Mais cet article donne aussi un lien vers un autre article plus « sérieux » sur
le sujet :
Oser le management bienveillant !
Petit extrait :
« En prenant l’exemple de la créativité, ces recherches indiquent que dans
des environnements d’urgence, de compétition exacerbée, de recherche
d’efficacité à tous crins… les individus, paradoxalement, voient leurs
capacités de création et d’imagination diminuées. Alors que cette créativité
augmente dans des environnements de travail où chacun peut aller à son
rythme, est autorisé à « perdre du temps à rêver », faisant ainsi de la lutte
taylorienne contre la « flânerie systématique » un combat non seulement
d’arrière-garde mais aussi contre-productif.