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Mon voyage à vélo de 1999 – jour 15

Quinzième jour

Il s'est passé pas mal de choses depuis 24 heures ! Par où commencer ? Ben par le début: je suis allé hier soir voir les étoiles au bord de l'océan, c'était grandiose ! C'était mon adieu à l'océan pour cette année. Malgré une importante pollution lumineuse, c'était assez noir et on voyait pas mal d'étoiles. La journée, c'est la pollution tout court qui gâche la vue: il y a des tas d'ordures sur la plage, c'est tout moche, il faudrait faire quelque chose, et pas seulement trois jours par an. Enfin bref, je me suis ensuite couché et endormi au bruit des vagues. C'est vesr 4h que j'ai été assez vivement réveillé par un mouvement de ma tente: des rafales de vent commençaient à se faire sentir. Comme ça bougeait pas mal, je suis sorti resserer les piquets. J'avais déjà le pressentiment que ça ne finirait pas là et que la tente ne tiendrait pas. Je m'étais pas gourré, au bout de quelques minutes, des bouts de la tente commençaient à se décrocher. Elle penchait de plus en plus sous le vent. Quand j'ai essayé de changer mon vélo de place pour contrer l'effet du vent, j'ai commencé à ne plus rien maîtriser... Tout se décrochait, le vélo est tombé à l'intérieur. Bref, j'ai appliqué le plan d'urgence numéro 1: évacuation immédiate ! J'ai rassemblé au plus vite les affaires à l'intérieur, et je les ai amenées avec mon vélo au bâtiment des douches. Je suis ensuire retourné prendre la tente dont la toile de protection extérieure volait au vent, et le reste s'envolait presque avec. Je l'ai traînée tant bien que mal dans le bâtiment où j'ai rassemblé et rangé mes affaires. Il s'est ensuite mis à pleuvoir (ouf j'avais échappé à ça) et je me suis résolu à continuer ma nuit à côté des lavabos. J'ai été un peu rassuré que tous ceux qui avaient une tente ont dû également la replier et se réfugier dans leur voiture.

Au maâtin, en allant régler ma note, lorsque je précise que ma tente s'est presque envolée pendant la nuit, on me dit "Ah, vous êtes celui qui a passé la nuit dans le bâtiment des douches". Hmm..., j'étais déjà connu on dirait.

Le reste de la journée n'a pas été terrible: vent le plus souvent à contre sens, grosses averses de pluie. J'ai mangé à Mimizan, tout trempé, c'est vraiment pas agréable...

A Parentis, j'ai assisté à une manif' de lycéens. C'est marrant dans une petite ville.

Je me suis tapé des averses jusqu'au milieu de l'aprem'. J'ai un peu forcé, mes tendons sont limites, mais j'ai dépassé mon "record" de la dernière fois, j'ai passé les 1400 km ! Je suis à Lacanau-de-Mios, à 40 km de Bordeaux où j'irai prendre un train de demain. Ce soir, le camping est pas super, il y a des résidents à l'année, j'aime pas l'ambiance. Mais là il fait nuit je ne vois plus rien !

Mon dernier coucher de soleil sur l'Atlantique (snif), pris a Vieux Boucau les bains.

Même chose que la photo précédente : ma dernière vision de l'océan. « C'est triste un coucher de soleil ».