Le dernier bout d'Irlande qu'on croise: les Calves Islands, dans Long Island Bay.

Notre route croise littéralement celle des concurrents de La Solitaire du Figaro qui venaient de franchir le Fastnet et se rendaient au port irlandais de Kinsale, un peu plus à l'est.

Nous croisons le bateau Entreprendre, skippé par Matthieu Girolet, qui nous fait signe de ne pas passer derrière lui pour éviter qu'on ne lui prenne son vent. Nous abattrons un petit moment avant de passer tout de même, assez loin derrière, puisqu'il nous fallait bien passer...

Le voilier Entreprendre - Lafont Presse, skippé par Matthieu Girolet, abandonnera lors du départ de la dernière étape de la solitaire, après être entré en collision avec un autre concurrent, comme le raconte ce court article de Voiles et Voiliers.

Comme à leur habitude, les dauphins restent un moment à nager à côté ou devant le bateau, nous épiant de temps en temps comme nous le faisons avec eux.

Beau temps et joli ciel pour ce début de traversée de la manche. La nuit suivante sera calme et nous pourrons admirer les étoiles filantes, en pleine période des perséides. Ce fût un régale !

Deux jours plus tard nous abordons les côtes de Bretagne, et, ici, le phare des pierres noires.

À l'approche de la presqu'île de Crozon, nous sommes accueillis par les « Tas de Pois », en contrebas de la pointe de Pen-Hir, non loin de Camaret sur Mer.

Le sémaphore du Toulinguet garde l'entrée de la Anse de Camaret sur Mer.

Le port de Camaret sur Mer conserve de vieux bateaux de pêche représentant la mémoire du port.

Les vieux bateaux de pêche rouillent doucement sur la grève du port de Camaret sur Mer.

À côté de ces vieux bateaux, la chapelle Notre-Dame de Rocamadour et la Tour Vauban.

La tour Vauban de Camaret sur Mer, achevée en 1696, qui pouvait contenir 11 canons.

Le soleil met de belles touches de couleurs dans notre paysage lors de notre départ matinal.

Le sémaphore du Toulinguet sous un ciel aux couleurs discrètes, mais bien jolies.

Une arche dans les tas de pois sous le même soleil matinal.

Au sud de la presqu'île du Crozon, on aperçoit la croix de Pen-Hir, monument dédié aux bretons de la France libre.

Un peu plus tard ce matin-là, le soleil change le décor et lance ses rayons à travers les nuages temporairement menaçants.

On passe la pointe du Raz, gardée par le phare de la Vieille (à gauche), et la tourelle de la Plate (la cardinale ouest, à droite).

Au passage de la pointe du Raz, le soleil tape mais le vent gonfle les belles voiles neuves en ciseaux.

On traverse les remous dûs aux forts courants de la zone. La pointe du Raz est une zone de rencontre de courants, qui génère de nombreux remous qu'on a traversé, et qui s'agitent ici particulièrement autour de la tourelle de la Plate. On voit toujours le phare de la Vieille, à droite cette fois.

Bras, hale-bas, balancine et point d'amure du spi se rejoignent au bout du tangon, dessinant d'intéressantes figures géométriques.

Le soir, on mouille devant la plage de port Manech, à Névez, à l'embouchure de l'Aven.

En face de port Manech se trouve l'embouchure du Bélon, autre fleuve constitué d'une ria (estuaire envahi par la mer).

Les quelques maisons de port Manech forment un joli petit coin.