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Croisière en Irlande de 2010

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Dans l'après-midi, nous avons à nouveau regagné la côte d'Irlande, plus précisément le Connemara et la baie de Greatman, et avons pris un coffre visiteur non loin de Maumeen pour nous abriter pour la journée du temps peu favorable. La baie abrite de nombreux Galway Hookers au coffre, que nous avons pu voir en action puisqu'une régate avait lieu à l'entrée de la baie. Nous avons été faire un tour à terre malgré des problèmes avec notre moteur d'annexe (notons que les Galway Hookers n'ont, eux, aucun moteur).

Un de ces voiliers traditionnels de la baie de Galway, un Galway Hooker, nous croise en partant pour sa régate. Wikipédia nous précise que ces voiliers sont adaptés au vents forts de la région, disposent d'un seul mat et deux voiles d'avant. Ils sont traditionnellement à coque noir et aux voiles d'un rouges-marrons sombre. Notons que ceux que nous avons croisés ne disposaient d'aucun moteur, et prenaient donc leur coffre (la bouée reliée au corps mort immergé au fond) à la voile, ce qui n'est pas toujours facile.

Nous avons été faire un tour à terre en fin d'après-midi, malgré des problèmes avec notre moteur d'annexe (notons que les Galway Hookers n'ont, eux, aucun moteur). Nous traversions ici un pont entre deux des chapelets d'îles ou presqu'îles de la baie.

Entre ces presqu'îles, le courant peigne les algues qui ressemblent à de longues chevelures dans le courant.

Le vent et le courant scultent de petites ondulations sur l'eau par endroits contrariées par les algues cachées juste sous la surface, le tout formant un dessin qui fait concurrence au balet des nuages dans le ciel.

Sur la route de Lettermore (Leitir Móir, en irlandais) on trouve un vieux cimetière traversé par un petit ruisseau, et qui semble retourner tranquillement à l'état sauvage.

Lever de soleil sur la baie de Greatman, dans le Connemara. Au fond, on aperçoit quelques monts de la région, dont probablement les Twelve Bens, ou Twelve Pins (en irlandais Na Beanna Beola).

Le même lever de soleil sur le Connemara, dont je n'ai pas réussi à sélectionner les meilleures photos de ce moment assez irréel.

Encore le même lever de soleil sur le Connemara, aux couleurs déjà différentes à peine 5 minutes après la photo précédente.

Dix minutes plus tard, après les couleurs euphoriques du lever de soleil, le paysage reprend son soufle dans un bleu-gris reposant.

Une demi-heure plus tard, un soleil moins matinal vient tirer le photographe matinal de sa rêverie pour installer le paysage habituel de la journée.

Nous voici de passage à Galway (Gaillimh en irlandais) pour prendre notre co-skipper.

Après un nouveau saut sur notre île préférée (Inishmore) pour la nuit et le ravitaillement, nous avons suivi la côte irlandaise un peu plus vers le nord, pour rejoindre la baie de Clifden (non loin du parc national du Connemara) en contournant Slyne Head (et ses deux phares), le point le plus ouest du Connemara.

En milieu de journée, nous faisons une courte escale à Inishbofin (Inis Bó Finne en irlandais), où nous passons près d'un vieux monastère ressemblant à un décor de cinéma.

Le port naturel et bien protégé de l'île d'Inishbofin, où nous espérions pouvoir faire le plein d'eau douce.

La seule eau que nous avons trouvé sur Inishbofin est de l'eau bénite, que les irlandais semblent utiliser par tonneaux entiers.

L'autre symbole pieux qu'on rencontre souvent en irlande sont ces statues de la vierge.

Nous regagnons ensuite dans la baie de Ballynakill, grande baie au nord du parc national du Connemara dont on aperçoit les sommets. Le guide marine situe dans cette baie le mouillage « le plus protégé d'Irlande ». Nous avons la bonne surprise d'y découvrir quelques-uns de ces coffres « visiteur » jaunes facilement repérables qu'on retrouve un peu partout sur cette côte irlandaise, et qu'on voit sur cette photo.

Quelques parcs à saumon sont mouillés dans la baie. On apprendra d'une habitante que ces parcs font polémiques à cause de leur pollution, mais sont valorisés à cause des emplois qu'ils apportent à une région qui semblent en manquer, surtout depuis la crise économique qui frappe durement l'Irlande.

L'entrée de la baie de Ballynakill est gardée par Tully Mountain, 356 mètres, dont le soleil éclairait ici les patûres vertes.

La journée était assez venteuse sans trop d'excès, ce qui nous a vallu une navigation bien sympathique.

La photo ne le montre pas, mais le vent avait légèrement formé la mer, histoire de rendre la navigation juste un petit peu plus sportive.

Nous rejoignons Clew Bay et son chapelet d'îles. La tradition dit qu'il y en a une pour chaque jour de l'année, mais notre skipper et géographe du bord nous explique qu'elles ont été formées à l'ère glacière par des matériaux chariés puis accumulés par un glacier. À l'entrée de la baie nous croisons le phare de l'île d'Inishgort salué par quelques rayons de soleil.

En fin de journée, des nuages à l'air menaçant sont déchirés par quelques rayons de soleil qui semblent un peu irréels.

Après une nuit passée en face de la base des Glénans irlandaise de l'île de Collan More, au coeur de baie de Clew, nous admirons les paysages très irlandais de la baie avant de tirer quelques bords bien agréables quoique peu efficaces pour repartir vers l'ouest, puis le sud.