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Citations de « Le dernier restaurant avant la fin du monde »

  • P58

    « Écoute bien, trois yeux, dit-il, essaie pas de jouer au plus fin avec moi. J'ai déjà trouvé plus bizarre en cadeau dans mes paquets de céréales.

  • P58

    « Vous êtes vraiment Zaphod Beeblebrox ? couina-t-il.

    – Ouaip, dit Zaphod. Mais le clame pas sur les toits ou ils vont tous en vouloir un.

    Le Zaphod Beeblebrox ?

    – Non. Rien qu'un Zaphod Beeblebrox. On t'a pas dit que j'étais livré par paquets de six ?

  • P59

    « Mon cher monsieur Beeblebrox, dit l'insecte avec un étonnement respectueux, vous êtes tellement bizarre que vous devriez jouer dans les films.

    – Ouaip, dit Zaphod en tapotant la chose sur une de ses roses ailes diaprées. Et toi, bébé, tu mériterais de faire ta place dans la réalité. »

  • P68

    (...) Et vous, qui êtes-vous ?

    – Un ami ! » rétorqua l'homme. Il se précipita vers Zaphod.

    « Ah ouais ? L'ami de quelqu'un en particulier ou bien est-ce une disposition générale ? »

  • P77

    – Si jamais je tombe sur moi, dit Zaphod, je me flanque tellement de claques que je ne saurai même plus qui m'a frappé. »

  • P85

    Tandis qu'il rampait, Zaphod sentait l'air fétide et la poussière lui obstruer les poumons, lui piquer les yeux en même temps que l'altitude terrifiante lui donnait le tournis.

    Et les remarques occasionnelles de Marvin (du style : c'est bien là le genre d'exercice qu'affectionne votre forme de vie, n'est-ce pas ? Je me renseigne, c'est tout) n'aidaient guère à améliorer sa disposition d'esprit.

  • P155

    Y en a, je vous jure : tellement à côté de leurs pompes qu'on s'étonne encore qu'ils puissent marcher.

  • P157

    – Mais... et la Fin du Monde ? On va rater le finale !

    – Je l'ai vu : c'est nul, observa Zaphod. Un vulgaire gnaB giB, c'est tout.

    – Un quoi ?

    – L'inverse du Big Bang. (...)

  • P160

    « Dire que vous êtes resté planté là tout ce temps à nous attendre.

    – Exactement cinq cent soixante-seize mille millions, trois mille cinq cent soixante-dix neuf ans, précisa Marvin. Je les ai comptés.

    (...)

    « Les dix premiers millions d'années ont été les pires, indiqua Marvin, et les dix suivants aussi. Je ne peux pas dire que j'ai apprécié non plus la trentaine de millions. Et c'est là, ensuite, que j'ai commencé à avoir la déprime. »

  • P186

    Peut-être serait-il judicieux de rappeler ici les diverses théories auxquelles Ford avait abouti à la suite de sa première rencontre avec des êtres humains pour expliquer leur étrange manie de répéter à tout bout de champ des évidences du genre de : « Quelle belle journée », « comme vous êtes grand » ou « alors, c'est bien ça, nous allons mourir ».

    Sa première théorie avait été que si les humains cessaient d'exercer leurs lèvres, leur bouche allait sans doute s'ankyloser.

    Après quelques mois d'observations, il avait opté pour une autre théorie qui était la suivante : « Si les humains cessent d'agiter les lèvres, leur cerveau se met à fonctionner ».

  • P188

    « Ford, combien avons-nous de capsules de sauvetages ?

    – Zéro », répondit Ford.

    Zaphod s'étrangla.

    « Tu les as bien comptées ?

    – Deux fois.

  • P203

    L'homme au pistolet s'éloigna de la porte et vint leur tourner autour. Lorsqu'il pénétra dans la lumière, ils purent distinguer son uniforme noir et or dont les boutons étaient si polis que leur éclat aurait poussé n'importe quel usager venant en face à lui faire des appels de phare désespérés.

  • P224

    – Mais pourquoi diantre les gens ne peuvent-ils pas vivre dans la paix et l'harmonie ? » dit Arthur.

    À ces mots, Ford partit d'un grand rire sonore et creux.

    « Quarante-deux ! répondit-il avec un sourire malicieux. Non, ça marche pas. Tant pis. »

  • P249

    Sa bouche s'entrouvit pour parler mais son cerveau jugea qu'il n'avait encore rien à dire, et la boucla de nouveau. Puis son cerveau dut affronter le problème soulevé par ce que les yeux étaient en train de transmettre mais, ce faisant, dut relâcher son contrôle sur la bouche — qui s'empressa de béer de nouveau. Cherchant encore une fois à refermer la mâchoire, le cerveau perdit les commandes de la main gauche qui se mit dès lors à divaguer sans but. L'espace d'une seconde, le cerveau essaya de rattraper la main gauche sans pour autant abandonner la bouche tout en essayant simultanément de réfléchir à ce qui était enseveli dans la glace — raison sans doute pour laquelle les jambes de dérobèrent sous Arthur qui s'effondra donc paisiblement sur le sol.

  • P274

    (...) d'abord, cette herbe, il n'arrivait pas à y croire, les arbres lui semblaient futiles, les collines rebondies semblaient rebondir vers nulle part et l'avenir n'était plus pour lui qu'un long tunnel à traverser en rampant.


Consultez aussi les citations des autres tomes de la série des H2G2 : le guide du voyageur galactique qui comporte 5 ouvrages :